L'intention est louable car il est vrai que les femmes doivent être respectées et que théoriquement elles ont bien le droit de s'habiller comme elle veulent partout sur le territoire français sans subir de quolibets mais la mise en pratique des sanctions ne va pas être simple ....Il existe en effet des zones de non droit où les policiers ne s'aventurent pas , donc il leur sera difficile de verbaliser là où ce serait le plus nécessaire mais où ils ne se rendent pas, d'autre part il existera des gradations dans les délits constatés entre le sifflet admiratif de l'adolescent un peu émoustillé et les gestes et propos obscènes de l'aviné , le fossé est grand et l'évaluation de l'outrage difficile ; surtout pour un policier sollicité par bien d'autres taches ....Tout ça c'est un problème d'éducation et aussi des exemples à donner ... Messieurs les politiques et gens de renom la priorité ne serait-elle pas de balayer devant votre porte ? YVONLABAUDRUCHE
«Permettre un changement des mentalités» et combattre cette «zone grise» entre la drague et le harcèlement. Tels sont les objectifs du rapport remis à Marlène Schiappa, Nicole Belloubet et Gérard Collomb ce mercredi après-midi. À travers 23 recommandations, un groupe parlementaire «transpartisan» (Nouvelle gauche, LaREM, MoDem, UDI, Agir et Indépendants) s'attaque au harcèlement dans l'espace public, avec en mesure phare la pénalisation d'un outrage sexiste et sexuel.
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Afin de «clarifier les limites entre ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas», les cinq députés proposent la création d'une contravention pour outrage sexiste et sexuel, caractérisant le «fait d'imposer, dans l'espace public, à raison du sexe, de l'identité ou de l'orientation sexuelle réelle ou supposée de la personne ou d'un groupe de personnes, tout propos ou comportement ou pression à caractère sexiste ou sexuel qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit qui crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.»
Une infraction punie d'une contravention allant de 90 à 350 euros en peine majorée, uniquement «pris en flagrance» par un représentant des forces de l'ordre, précise au Figaro l'un des auteurs, Erwan Balanant (MoDem). Parmi les propositions, des stages dédiés à la lutte contre le sexisme et une sévérité accrue en cas de récidive ou de «circonstance aggravante» sont préconisées. Cette dernière s'illustre par exemple quand l'auteur de l'infraction abuse de son autorité ou que les faits se déroulent dans un transport public. Les (...) Lire la suite sur Figaro.fr
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