Le temps des éteignoirs ...

La France a connu la Renaissance , le Siècle des lumières , la Belle Epoque ,  les Trente glorieuses .....Voici venu le temps des éteignoirs où tous les espoirs ne sont plus permis car nous n'aurions plus les moyens d'avoir des idéaux : violences quotidiennes , régression sociale , progression de la misère ....Le paradis  c'est après la mort et ça se gagne à coups de souffrances , de flagellations et de renoncements  et pour les plus fanatiques par des actions parfois suicidaires : dans cet univers impitoyable les martyrs et les kamikazes ont le vent en poupe ...Le recrutement des ouailles quand le marasme sévit est un jeu d'enfant pour ceux qui pratiquent le prosélytisme à outrance ....La petite flamme , c'est pas pour aujourd'hui , c'est pour demain quand on aura rallumé le cierge pascal  pour un départ vers des contrées forcément plus clémentes si on a pris le soin de se serrer la ceinture toute sa vie sans jamais se révolter ......Voici résumé  non sans une pointe d'ironie vinaigrée  l'endoctrinement et le conditionnement que l'on nous impose quotidiennement en faisant passer cela pour de l'information ....ça ne vaut pas les articles  YVONLABAUDRUCHE    mis un peu sous éteignoir par la force des choses  car   le message tronqué de ceux qui ont une grosse logistique est obligatoirement plus diffusé ..................... YVONLABAUDRUCHE TOP SITE WEB NET rubrique actualité ........................

Comments

[bouscas]

Attention, je ne suis pas l'auteur de cette brillante démonstration, mais je l'ai trouvé suffisamment plaisante et copiée pour vous la proposer.

[JOJO]

c'est bien vu bouscas, merci pour tes explications simplistes que tout le monde pourra comprendre !

[jeanne17]

caricature, non,            le sujet traité de cette manière est rigolo mais tellement réel, je n'ai qu'un mot ............ bravo

[bouscas]

Drole ? Rigolo ? Caricature ?


A chacun de choisir...............


 


Explication de la crise financière :


 Marcel est propriétaire d'un bistrot. Il réalise soudain que tous ses
 clients sont des alcolos qui n'ont pas de boulot et ne peuvent donc
 plus fréquenter son comptoir, car ils ont vite dilapidé leur RSA.
  Il imagine alors un plan marketing génial : "Picole
 aujourd'hui, paie plus tard".
  Il tient rigoureusement à jour son ardoise de crédits, ce qui
 équivaut donc à consentir un prêt à ses clients.
  Chiffre d'affaires et bénéfices explosent et son bistrot
 devient vite, sur le papier, le plus rentable de la capitale.
  Les brasseurs et grossistes se frottent les mains, et allongent
 bien volontiers les délais de paiement.
  Les clients de Marcel s'endettant chaque jour davantage
 acceptent sans rechigner des augmentations régulières du prix du godet,
 gonflant ainsi (toujours sur papier) les marges du bistrot.
  Le jeune et dynamique représentant de la banque de Marcel, se
 rendant compte que ce tas de créances constitue en fait des contrats à
 terme (Futures) et donc un actif, propose des crédits à Marcel avec les
 créances-clients en garantie.
  Sa trouvaille géniale vaut au banquier visionnaire un
 plantureux bonus.
  
 Au siège de la banque, un trader imagine alors un moyen pour se
faire de belles commissions: il convertit les dettes en
 PICOLOBLIGATIONS. Les Picolobligations sont alors "titrisées"
(converties en paquets de titres négociables) afin d'être vendues sur
le marché à terme.
  Confiants à l'égard de leur banquier et avides de hauts
rendements, les clients ne captent pas que ces titres qui leur sont
fourgués comme "obligations AAA", ne sont en fait que les créances
bidons d'alcolos feignasses.
  Les Picolobligations deviennent la star des marchés, on se les
arrache et leur valeur crève tous les plafonds.
  Un beau matin, un "risk manager" oublié dans les caves de la
banque se réveille et signale qu'il est temps de demander à Marcel que
ses clients règlent leur ardoise.
  Marcel essaie, mais ses clients ne bossant pas, ... bernique !
 La banque exige alors le remboursement du crédit et le bistrot
fait logiquement faillite, vire ses employés entrainant la faillite de
ses fournisseurs en bibine qui, à leur tour, virent également leurs
employés.
 Le cours des Picolobligations chute brutalement de 90%. La
dépréciation de cet actif vaporise les actifs et donc les liquidités de
la banque. Problemos : sa banqueroute ruinerait trop d'électeurs ("too
big to fail" qu'on dit)
  La banque est donc renflouée par lÉtat. Ce renflouement est
financé par de nouvelles taxes prélevées chez des employés, les classes
moyennes et un tas de gens qui bossent, ne picolent pas, qui n'ont
jamais mis les pieds dans le bistrot du Marcel...
   
     C'est pourtant pas difficile à comprendre, non ?

[jeanne17]

raison pour laquelle la dérision a besoin de prendre le dessus. J'entendais ce soir que le Portugal demande depuis déjà plusieurs années à ses habitants en âge de quitter le
pays de le faire. 1 million de portugais ont déjà quittés le pays et beaucoup d'autres vont suivre le chemin .......... qui en a parlé ....... personne ........ le Portugal est dans un état de
délabrement épouvantable, ce pays va se retrouver encore une fois qu'avec ses vieux, (dérision encore pour cacher un pessimisme grandissant ou un moral dans les chaussettes, cette population a
encore sorti sa valise en carton). Qui peut dire que les portugais ne sont pas courageux, ce sont des travailleurs infatigables alors qui sont les responsables, leurs dirigeants ? l'Europe
?   Nous avons eu chez nous des manifestations cette semaine d'une catégorie de nantis qui n'accepte pas malgré de bons salaires de faire un effort afin que des couches de la
population française puissent se soigner à un coût acceptable, iront ils au Portugal où un medecin hospitalier a le salaire d'un manoeuvre chez nous ...... ça laisse rêveur


Nous avons la chance en ce moment, mais cela durera t'il ? de voir la dette de la France diminuer par le seul fait que nous empruntons à court et moyen terme à un taux quasi
nul, nous avons donc encore, malgré ce qu'en pense l'Allemagne, le soutien de certains groupes financiers ce qui n'est pas le cas des pays du sud de l'Europe (pourvou que ça
doure)