Finalement, l'élection n'aura pas lieu comme prévu du 20 au 22 mars pour les quelque 30.000 maires élus dimanche dernier. Édouard Philippe a annoncé qu'il faudra attendre la mi-mai, date à laquelle un rapport devra permettre d'indiquer «s'il est possible d'installer les conseils municipaux» au regard des conditions sanitaires. Ce point d'étape devra également déterminer si le second tour peut bien avoir lieu en juin dans les quelque 5000 communes restantes.
«Le risque de donner le mauvais exemple»
Pourquoi un tel changement ? «Le risque n'était pas tant celui de l'exposition au virus que celui de donner le mauvais exemple en ces temps où il est difficile de faire respecter les règles du confinement...», confie au Figaro Philippe Laurent, secrétaire général de l'AMF, où on estime que ce report sera surtout un problème pour les «quelques cas» de maires sortants battus au premier tour.