Chine : bataille de l'information ...

Pour rassurer les Chinois et le reste du monde sur sa gestion de l'épidémie, le régime s'est engagé dans une bataille de l'information. Lors d'un discours prononcé le 3 février – publié douze jours plus tard par l'agence de presse chinoise –, Xi Jinping a proclamé "une guerre populaire" qui doit s'appuyer sur la "stabilité sociale". Le président chinois a promis de "sévir contre ceux qui profitent de l'épidémie pour lancer des rumeurs".

Cette déclaration s'est traduite par une explosion de la censure sur les réseaux sociaux et l'interpellation quasi systématique de ceux qui tentent de la braver. Le cas le plus emblématique est celui du médecin Li Wenliang, le lanceur d'alerte qui a révélé au monde l'existence de l'épidémie

Les lanceurs d'alerte en Chine comme dans d'autres dictatures n'ont pas la vie belle : au mieux , ils sont incarcérés au pire ils disparaissent physiquement ...Dans nos démocraties , nous n'en sommes pas à ce stade mais ceux qui dénoncent les irrégularités ou les anomalies ont souvent mauvaise presse et  accusés de délation voire de trahison sont au final plus inquiétés que ceux dont ils dénoncent les exactions ....L'exemple le plus emblématiqye est celui d'Assange dont on a fait une loque humaine après des années d'incarcération et d'isolement ... Une grande partie de la presse en général inféodée au pouvoir en place fait la réputation de ceux qui jouent les grains de sable ...Ce n'est pas bien de livrer au grand public l'intimité des gens  ou des informations dites confidentielles mais ce n'est pas bien non plus de  passer au peigne fin   la vie de celles et ceux qui témoins ou victimes de  graves dérapages  osent  ouvertement s'indigner...Ces investigations n'ayant pas pour autre but que de ternir les parcours et donc de discréditer les actions et les témoignages ...Elles et ils sont nombreux à se mordre les doigts d'avoir voulu  dire la vérité ...YVONLABAUDRUCHE 

Julian Assange /ˈd͡ʒuːlɪən əˈsɑːnʒ/¹, né le 3 juillet 1971 à Townsville, est un informaticien, journaliste et cybermilitant australien.

Il est surtout connu comme fondateur, rédacteur en chef et porte-parole de WikiLeaks. Devant la menace d'une extradition aux États-Unis, où il fait l'objet de poursuites judiciaires, il vit réfugié à l’ambassade d’Équateur à Londres entre 2012 et 2019.

Le président équatorien, Lenín Moreno, le déchoit en avril 2019 de la nationalité équatorienne — obtenue l’année précédente sous la présidence de Rafael Correa — et met fin à son droit d'asile ; la police britannique est alors invitée à pénétrer dans l'ambassade équatorienne, où il est arrêté. Les États-Unis demandent immédiatement son extradition. Il est depuis incarcéré à la prison de haute sécurité de Belmarsh.