En juillet 2018, les médias se font l’écho de l'intention de Steve Bannon de développer la fondation Le Mouvement, créée à Bruxelles par Mischaël Modrikamen50, afin de regrouper les mouvements populistes et nationalistes d'extrême droite en Europe51. Il déclare s'inspirer de la fondation de George Soros, avec laquelle il entend rivaliser52. Il imagine Nigel Farage et Marine Le Pen jouer une rôle majeur dans la mise sur pied d'un groupe parlementaire européen qui abriterait ces partis et d'autres encore53. Des réactions mitigées s’expriment dans plusieurs partis populistes ou d'extrême droite européens50,54. Selon Tim Gosling du Foreign Policy, Bannon n'a qu'une connaissance limitée des réalités internes de l'Union européenne, en particulier dans les ex-pays de l'Est : ainsi, son message qui prône le protectionnisme économique risquerait-il de mal passer dans des pays dont le PIB est très dépendant de leurs exportations55.
Steve Bannon annonce avoir rencontré ou échangé avec plusieurs personnalités politiques, comme Boris Johnson et Jacob Rees-Mogg (Royaume-Uni), Jérôme Rivière (France), Mischaël Modrikamen et Filip Dewinter(Belgique)53,56. Le 7 septembre 2018, il est reçu par le ministre de l’Intérieur italien et secrétaire fédéral de la Ligue, Matteo Salvini, qui à cette occasion se dit intéressé par Le Mouvement et prêt à travailler avec Steve Bannon57. Le dirigeant du Parti pour la liberté néerlandais Geert Wilders annonce partager la même position57.
Bannon , voilà une ingérence étrangère dont nous nous serions bien passés , des radicalisés à droite nous en avons suffisamment dans notre beau pays ...Que vient orchestrer en Europe ce triste Sire ? YVONLABAUDRUCHE