Corinne Masiero : la gouaille fait recette ...

L'exemple du regetté Coluche nous prouve que la gouaille peut assurer une brillante carrière : assumer le rôle de Gavroche avec talent confère de la popularité ...Le bourgeois au pouvoir laisse faire et intervient d'autant moins que les bouffons en plus de générer du fric servent d'exutoire ...Attention toutefois de rester dans des limites considérées comme raisonnables par les affairistes et par leurs amis politiques ...La candidature de Coluche aux présidentielles risquant de mettre en péril tout le système , les politiques ont fini par le trouver beaucoup moins drôle , même réaction pour Patrick Sébastien et son Dard , les guignols ont été aussi été  victimes de leur excès d'insolence : il faudrait unr thèse pour avoir jusqu'où on peut aller trop loin quand on est très populaire et très engagé ...Depardieu a résolu le problème , il peut manger à tous les rateliers et vit l'instant  en faisant abstraction de tout le reste et notamment de ses possibles convictions , d'ailleurs en a-t-il ? ça donne un acteur hors normes par le talent et un individu ingérable et capricieux en dehors de son travail ....Pour en revenir à Corinne Masiero qui affiche ses indignations et ne mâche pas ses mots face à son succès grandissant , des perfides vont lui glisser quelques peaux de bannanes en lui reprochant en premier lieu de cracher dans la soupe alors qu'elle commence à gagner beaucoup d'argent ....Ce qyu est sûr , c'est que l'oseille ne lui a pas donné le melon contrairement à d'autres ...........YVONLABAUDRUCHE ...........

Elle est la petite-fille d'un immigré italien, mineur, mort de la silicose. Son père exerce la même profession puis devient patron d'une auto-école, alors que sa mère fait des ménages. Ses parents sont militants communistes et emmènent la jeune Corinne Masiero à des manifestations. À 15 ans, elle part faire un tour d'Europe en auto-stop, revient en France passer un bac littéraire puis sombre dans l'alcool, la drogue et, pour payer celle-ci, la prostitution avant de trouver sa voie dans le théâtre^2,3.

Corinne Masiero embrasse tardivement le milieu de la comédie. Après avoir fait plusieurs petits boulots, elle met un premier pied dans le métier à 28 ans. Elle tient ses premiers rôles dans des pièces de Rainer Werner Fassbinder, de Georges Feydeau et avec la compagnie de théâtre de rue Collectif Organum.

Ses premiers petits rôles au cinéma, dans Germinal de Claude Berri (1993), puis La Vie rêvée des anges d'Érick Zonca (1998), lancent véritablement sa carrière. Pendant plusieurs années, l'actrice joue des rôles secondaires à la télévision (Ambre a disparu en 2003, Pierre et Jean en 2004). Mais son visage, son phrasé, sa démarche atypique sont remarqués, et elle passe en quelques années de la simple figuration à des seconds rôles remarqués, que ce soit dans les téléfilms de Thierry Binisti (qui la fait tourner trois fois) ou ceux de Peter Kassovitz : Beau Masque en 2005 et Le Sang noir deux ans plus tard.

Corinne Masiero sur le tournage de Louise Wimmer.

Corinne Masiero apparaît dans L'Emmerdeur de Francis Veber (2008), avant de tourner, toujours par le biais de personnages peu importants mais marquants, avec des réalisateurs connus tels Xavier Giannoli, pour le remarqué À l'origine (2009), et Patrice Chéreau pour Persécution, aux côtés de Romain Duris. On peut aussi la voir dans la série Engrenages et donnant la réplique à Robinson Stévenin dans la mini-série Les Vivants et les Morts en 2010. Son accent du Nord lui permet de tenir des rôles gouailleurs ; elle apparaît ainsi dans la série Fais pas ci, fais pas ça dans le rôle de la sœur excentrique de M^me Lepic. La consécration arrive en 2012 avec son premier « premier rôle », pour le film Louise Wimmer, rôle sur mesure écrit et réalisé par Cyril Mennegun. Son interprétation est saluée par tous, et elle devient, à 47 ans, l'une des révélations⁴ du cinéma français. Une reconnaissance qui lui ouvre les portes d'un autre projet, De rouille et d'os de Jacques Audiard, où elle se retrouve face à une autre révélation, Matthias Schoenaerts. En 2013, elle est nommée au César de la meilleure actrice pour Louise Wimmer.

Depuis 2015, elle incarne le capitaine Marleau dans la série éponyme sur France 3.

Comments

[Jeanne]

J'aime beaucoup cette jeune femme devenue actrice qui ne se la pète pas. Jamais en gendarmerie on accepterait un capitaine comme elle et c'est bien pour ça qu'elle a du succès je pense en plus de ses qualités d'actrice.
Dans le dernier épisode je ne sais pas ce qui avait été introduit dans le réservoir de son véhicule mais il fumait comme une vieille chaudière encrassée ce qui nous donne un rôle complètement loufoque mais bien agréable par les temps qui courent.
bravo.