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Au moins un article quotidien qui en général traite de l'actualité avec humour et sans complaisance pour ceux dont les comportements et mœurs nous irritent profondément ...Blog très fourni avec les commentaires avisés de visiteurs devenus des amis au fil du temps ...Opiniâtreté hors du commun et des relais sur les réseaux : face book ,Twitter ,Marianne, ...Soyez nombreux à cliquer sur ce site ...

Souriez vous êtes fichés ...

Jeudi 8 août, EU Disinfo Lab, une ONG belge (à ne pas confondre avec EU vs Disinfo, une task force financée par le Parlement européen pour contrer la propagande russe) dont Vanderbiest est co-fondateur, publie l’étude définitive, non signée : « Affaire Benalla, les ressorts d’un hyperactivisme sur Twitter ». On y apprend que 1% d’utilisateurs de Twitter (soit 3378 personnes) ont été responsables de 47% des tweets sur l’affaire. Mais comme l’a démontré Le Monde, nulle trace de bots russes ou de fermes à trolls moscovites. Au lieu de ça, une lapalissade : les opposants à Macron ont été en première ligne pour médiatiser l’affaire Benalla.

Pas de preuve d'une ingérence russe

L'étude de l'ONG n'a finalement pas réussi à prouver une ingérence de comptes russes dans l'affaire Benalla, contrairement à ce qu'elle avait affirmé dans un premier temps. Il est "impossible de déterminer si une vraie personne se trouve derrière chaque compte, et encore moins d'identifier si un compte est à la solde d'un réseau de désinformation étranger", notent les auteurs.  

Une autre étude menée par un spécialiste de la communication politique en ligne, Damien Liccia, parvient à une conclusion similaire. "Il n'y pas d'ingérence russe dans l'affaire Benalla. L'influence des (robots) a été infinitésimale", a-t-il affirmé. "L'hyperactivité de Twitter correspond à celle des médias traditionnels pendant l'affaire", explique Stéphanie Lamy, spécialiste en communication.

Des fichiers de données personnelles

Pour être transparents, les auteurs de l'étude ont également publié les fichiers de données récoltées sur les comptes Twitter analysés. Un fichier compile environ 55.000 comptes et le nombre de tweets publiés par chacun sur l'affaire Benalla.

Un deuxième se concentre sur les 4.000 comptes les plus actifs : à chaque profil est associé son intérêt supposé pour les médias russes Russia Today et Sputnik, le "nombre de désinformations propagées", le partage de rumeurs...

L'un des fichiers réalisés par DisinfoLab
L'un des fichiers réalisés par DisinfoLabCrédit : Capture d'écran DisinfoLab

Un troisième fichier, supprimé depuis, classait ces comptes en fonction de leur appartenance politique supposée, par exemple "pro-Mélenchon", "pro-Rassemblement national" ou "russophiles". Des personnalités politiques figurant dans la base de données se sont élevées contre la méthode de l'ONG. "Numéro de matricule 14802... Fichage, censure, manipulation de l'info, barbouzeries... Sympa le nouveau monde !", a ironisé la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen,

"Eh stupide barbouze ! Je ne suis pas un (robot) russe. C'est juste moi, Mélenchon, qui tweete contre toi !", s'est offusqué vendredi sur Twitter le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, en signant son message "matricule 14452", en référence au numéro que son compte Twitter portait dans la liste publiée de DisinfoLab. 

YVONLABAUDRUCHE  a beaucoup tweeté à propos de l'affaire Benalla et donc doit avoir un numéro matricule qu'il aimerait connaître ...En outre ,comme probablement , il a été classé politiquement, ce serait bien de lui communiquer son étiquette supposée ....Tout cela est parfaitement illégal mais se passe dans l'indifférence qyuasi générale en ce qui concerne les grands médias....Imaginons ces fichiers dans les mais de gouvernants pas vraiment républicains ....

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