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Le pouvoir est entre les mains d'une caste autour du roi Louis-Philippe, que Marx appelle l'aristocratie financière. Les bourgeois libéraux vivent dans le souvenir de la "Grande Révolution" (1789) et de Napoléon 1er. Des revendications ouvrières ont commencé à émerger, comme la révolte des Canuts à Lyon (1831).
Le roi Louis-Philippe est visé par de nombreux attentats dont celui de Fieschi, le plus meurtrier, en 1835, qui débouche sur une restriction de la liberté d'expression.
Interdits de réunion, les républicains contournent la loi en organisant à partir du 9 juillet 1847 des banquets qui réunissent des centaines de participants autour de quelques éminents orateurs. On en compte pas moins de 70 à Paris et dans les grandes villes du royaume au cours des sept mois suivants.
Sous la Monarchie de juillet, seule cette aristocratie financière détenait le pouvoir, et le suffrage était censitaire. Cela donnait l'impression que l'ensemble des autres classes (paysans, ouvriers, bourgeoisie industrielle et petite-bourgeoisie) avaient un intérêt commun face à elle, intérêt qui s'expirmait dans la revendication de la République et le suffrage universel. La révolution de 1848 a donc été un soulèvement populaire unitaire...
L'un de ces banquets ayant été interdit, les étudiants et les ouvriers manifestent le 22 février 1848 à Paris. Ils sont rejoints le lendemain par la garde nationale composée de petits bourgeois. La rue commence à se calmer quand le roi renvoie enfin son Premier ministre, le triste et impopulaire François Guizot. Mais, le soir du 23 février, une manifestation dégénère devant le ministère des Affaires étrangères, sur le boulevard des Capucines. Un coup de feu entraîne une riposte des soldats. On relève une vingtaine de morts. Les barricades se multiplient.
Dans la nuit, Louis-Philippe rappelle Adolphe Thiers, qui l'a porté au pouvoir 18 ans plus tôt, mais le remède est sans effet. Reçu avec hostilité par la troupe stationnée au Carrousel, devant le palais des Tuileries, le roi se résout à abdiquer en faveur de son petit-fils, le comte de Paris, en confiant la régence à la duchesse d'Orléans.
La foule envahit le Palais Bourbon où siègent les députés. Les républicains commencent à se manifester. Un cri retentit : «À l'Hôtel de Ville !»
C'est ainsi qu'un petit groupe de républicains, à l'instigation de Ledru-Rollin et du vieux poète Lamartine (58 ans), gagne le lieu mythique de la Grande Révolution, celle de 1789. Lamartine, Ledru-Rollin, Arago, Dupont de l'Eure et Marie proclament dans la nuit l'avènement d'un gouvernement républicain. Ainsi naît la IIe République.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 est l'acte par lequel, en violation de la légitimité constitutionnelle, Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République française depuis trois ans, conserve le pouvoir à quelques mois de la fin de son mandat, alors que la Constitution de la Deuxième République lui interdisait de se représenter.
Le matin du , Louis-Napoléon Bonaparte édicte six décrets proclamant la dissolution de l'Assemblée nationale, le rétablissement du suffrage universel masculin, la convocation du peuple français à des élections et la préparation d’une nouvelle constitution pour succéder à celle de la Deuxième République. Celle-ci, proclamée en février 1848 a duré moins de quatre ans.
Conclusion non seulement des difficultés que la Deuxième République rencontra pour s’imposer, mais aussi d'un conflit de trente mois avec le parti de l’Ordre, qui détient la majorité au Parlement, ce coup d'État marque la victoire des bonapartistes autoritaires.
Si le peuple de Paris réagit relativement peu pour défendre une assemblée conservatrice qui l’a dépouillé d'une partie de ses droits politiques, ce n’est pas le cas dans les zones rurales de près d'une trentaine de départements.
Dans certains endroits les républicains prennent les armes et marchent sur les chefs-lieux. La résistance menée à Paris ou en province par les républicains (Victor Schœlcher, Victor Hugo, Jean-Baptiste Baudin…), par des membres du parti de l’Ordre non ralliés (le père Lacordaire, le prince de Broglie) est écrasée par l'armée en quelques jours.
Si l'on compte plusieurs centaines de tués à Paris, il n'y a pas de bilan global des affrontements et exécutions sommaires d'insurgés menées par l’armée. Ainsi, dans le Var, les colonnes républicaines, mal armées, furent facilement dispersées par la troupe et il y eut entre 60 et 90 tués en quelques jours.
Sur l'ensemble de la France plus de 27 000 personnes sont arrêtées et inculpées. Cette résistance, présentée comme une jacquerie par la propagande bonapartiste, et la fermeté de la répression crédibilisent alors rétrospectivement le mythe d’une guerre sociale se préparant pour 1852, alimentant la peur des petits et grands possédants, qui se rallient au nouveau régime, recréant ainsi les conditions d'une alliance entre les bonapartistes et les cadres de la société pour les huit années suivantes. De fait, la propagande gouvernementale, relayée par le bouche à oreille, avait démesurément grossi quelques épisodes locaux : massacres de gendarmes désarmés, viols systématiques.
Face à la légalité constitutionnelle, à laquelle se raccrochent les défenseurs de la République, les bonapartistes préfèrent opposer le suffrage universel, autorité supérieure à celle de la Constitution, et la confiance directe manifestée par le peuple comme seule source de légitimité.
Conformément à son appel au peuple, Louis-Napoléon rétablit le suffrage universel masculin, et convoque les Français par un plébiscite les 20-21 décembre afin de faire approuver son action et les réformes annoncées. Moins d’un an plus tard, le 2 décembre 1852, à la suite d'un autre plébiscite, le Second Empire est établi, Louis-Napoléon Bonaparte devenant « Napoléon III, empereur des Français ».
Tout au long de la IIIe République, le coup d'État sert de repoussoir à l’historiographie républicaine, et alimente une légende noire autour de Napoléon III et du Second Empire, selon les historiens Louis Girard, Pierre Milza, Yves Bruley, Jacques-Olivier Boudon, Jean Garrigues ou encore Éric Anceau.
La Commune de Paris est une période insurrectionnelle de l'histoire de Paris qui dura un peu plus de deux mois, du à la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871. Cette insurrection contre le Gouvernement (issu de l'Assemblée nationale qui venait d'être élue au suffrage universel masculin), ébaucha pour la ville une organisation proche de l'autogestion ou d'un système communiste. La Commune est en partie une réaction à la défaite française de la guerre franco-prussienne de 1870 et au siège de Paris, ainsi qu'une manifestation de l'opposition entre le Paris républicain, considéré comme « rouge », et une Assemblée nationale à majorité monarchiste.
Il faut que le petit révise vite ses leçons d'histoire : les épisodes insurrectionnels sont assez fréquents dans notre passé et les étudier peut permettre d'en tirer quelques enseignements ...L'exécutif peut mettre en place l'Etat d''Urgence et même l'Etat de siège avec le recours de l' armée et pourquoi pas rêver d'un coup d'Etat ...Emmanuel Premier ,ça peut faire son effet mais pour instaurer une dynastie , il faudrait répudier Brigitte qui biologiquement ne peut plus donner d'héritier à la France et de toute façon sans son épouse , le petit est un peu comme Samson sans sa chevelure ,privé de ses forces ....Trêve de plaisanterie , l'heure est grave et cette semaine va être à marquer d'une pierre jaune n rouge ou blanche dans le quinquennat selon les options choisies ...Il va falloir beaucoup d'intelligence pour ne pas plonger le pays dans le chaos et pour préserver la démocratie ...La tentation va être forte d'avoir recours à l'autoritarisme ...... ... ... YVONLABAUDRUCHE