Au moins un article quotidien qui en général traite de l'actualité avec humour et sans complaisance pour ceux dont les comportements et mœurs nous irritent profondément ...Blog très fourni avec les commentaires avisés de visiteurs devenus des amis au fil du temps ...Opiniâtreté hors du commun et des relais sur les réseaux : face book ,Twitter ,Marianne, ...Soyez nombreux à cliquer sur ce site ...
L'ancien Premier ministre a encore (pour combien de temps ?) l'oreille du président de la République. Et il lui répète qu'il ne faut en rien donner satisfaction aux Gilets Jaunes. Obéissant, Macron acquiesce. C'est pourquoi le chef de l'État proclame fièrement : "Jamais de recul". Et il ajoute courageusement : "Je maintiendrai le cap". Car c'est bien sûr clivant de dire : "Je maintiendrai le cap" que de dire "Je maintiendrai la hausse des taxes"…
Le cap ? On ne voit pas bien ce que c'est. On va où ? Avec qui ? Comment ? Ah, mais ça on ne sait pas. Vraisemblablement nulle part. On y va en naviguant à l'aveugle. Mais on y va de façon déterminée et sûre.
"Après moi le déluge", disait Louis XIV. Dans son poste de commandement de l'Élysée, le capitaine a bloqué le gouvernail. Bayrou lui demande de l'infléchir et d'envisager peut-être un moratoire sur les hausses de carburant. Mais pourquoi Macron écouterait-il cette chiffe molle ?
Les propos virils et guerriers de Juppé flattent son orgueil de chef. Juppé, Macron : des hommes, des vrais ! Ils en ont… Et ce n'est pas parce que 84% des Français soutiennent les Gilets Jaunes qu'ils vont battre en retraite. Plus leurs adversaires sont nombreux, plus ils se trouvent héroïques.
Il devrait quand même se trouver quelqu'un pour rappeler à Macron l'année 1995, annus horribilis, quand Juppé était Premier ministre. Il eut à ce moment-là à affronter une grève de cheminots qui paralysa la France avec le soutien massif de l'opinion publique. Juppé fut d'abord inflexible. "Jamais de recul !" déclara-t-il 23 ans avant Macron. Puis, ayant enlevé ses bottes, il capitula.
L'ancien Premier ministre a encore (pour combien de temps ?) l'oreille du président de la République. Et il lui répète qu'il ne faut en rien donner satisfaction aux Gilets Jaunes. Obéissant, Macron acquiesce. C'est pourquoi le chef de l'État proclame fièrement : "Jamais de recul". Et il ajoute courageusement : "Je maintiendrai le cap". Car c'est bien sûr clivant de dire : "Je maintiendrai le cap" que de dire "Je maintiendrai la hausse des taxes"…
Le cap ? On ne voit pas bien ce que c'est. On va où ? Avec qui ? Comment ? Ah, mais ça on ne sait pas. Vraisemblablement nulle part. On y va en naviguant à l'aveugle. Mais on y va de façon déterminée et sûre.
"Après moi le déluge", disait Louis XIV. Dans son poste de commandement de l'Élysée, le capitaine a bloqué le gouvernail. Bayrou lui demande de l'infléchir et d'envisager peut-être un moratoire sur les hausses de carburant. Mais pourquoi Macron écouterait-il cette chiffe molle ?
Les propos virils et guerriers de Juppé flattent son orgueil de chef. Juppé, Macron : des hommes, des vrais ! Ils en ont… Et ce n'est pas parce que 84% des Français soutiennent les Gilets Jaunes qu'ils vont battre en retraite. Plus leurs adversaires sont nombreux, plus ils se trouvent héroïques.
Il devrait quand même se trouver quelqu'un pour rappeler à Macron l'année 1995, annus horribilis, quand Juppé était Premier ministre. Il eut à ce moment-là à affronter une grève de cheminots qui paralysa la France avec le soutien massif de l'opinion publique. Juppé fut d'abord inflexible. "Jamais de recul !" déclara-t-il 23 ans avant Macron. Puis, ayant enlevé ses bottes, il capitula.
Facile d'être héroïque quand bien à l'abri dans son manoir ou son palais servi par une armée de domestiques , on voit tout ça de très haut et de très loin; déjeunant à l'occasion avec des représentants des C R S , des gradés bien sûr mais les policiers de base surexposés ont besoin certainement d'autre chose que d'un flot de louanges et de propos compassés : ils voudraient bien que ça cesse : certes comme beaucoup , ils n'aiment guère le désordre mais en définitive , leurs préoccupations ne sont pas très éloignées de celles des gilets jaunes ...Ajoutons que la situation est telle que l'extrême droite va vite tirer les marrons du feu et reprendre ses vieux chevaux de bataille avec l'assurance d'être de plus en plus entendue ...Droits dans leurs bottes favorisant ceux qui ne dédaigneraient pas que nos soldats marchent au pas de l'oie .........YVONLABAUDRUCHE