La colère est toujours là, sourde et froide. Un an après les premières mobilisations contre la hausse du taux de CSG de 1,7 point appliquée sur les pensions de retraite, elle continue d'animer les corps de ces travailleurs d'antan rassemblés place de la République, à Paris, ce mercredi 3 octobre. "Lésés", "attaqués", "pas respectés", les mots varient d'un manifestant à l'autre mais c'est à chaque fois la même rage contenue qui s'exprime contre le gouvernement et son "matraquage" des retraités.
L'annonce du Premier ministre Edouard Philippe, à la fin du mois d'août, d'augmenter les pensions de retraite de 0,3% par an en 2019 et en 2020, soit moins que l'inflation, n'a rien apaisé, au contraire. Pas plus que son geste à destination de 300.000 retraités les plus modestes, confirmé il y a peu. "C'est de la communication, rien d'autre, peste Danièle, venue en curieuse.
Il faut donc selon les recommandations du gamin président serrer les dents et devant l'amputation du pouvoir d'achat et face à l'adversité serrer les dents sans geindre : ce serait le message du grand Charles dont on célèbre à nouveau la mémoire et dont on alimente année après année la légende en faisant fi de sa part d'ombre ...Si on veut pousser jusqu'au bout les références morales , il serait souhaitable que les politiques adoptent les mêmes règles que De Gaulle sur les dépenses d'usage privé réglés sur des fonds publics ...Soyons honnêtes jusqu'au bout ...YVONLABAUDRUCHE