Emmanuelle Amar ne sera plus à la tête du registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera) à partir du 31 décembre. L’épidémiologiste, qui avait donné l’alerte après la naissance de sept enfants sans bras ou sans mains dans l’Ain entre 2009 et 2014 dans un rayon de 17 km autour du village de Druillat, a reçu sa lettre de licenciement vendredi, selon le Journal du Dimanche. Les cinq autres personnes travaillant avec elle vont aussi être licenciées.
Emmanuelle Amar avait été reçue le 16 octobre par les Hospices civils de Lyon, qui verse les salaires aux salariés du Remera, pour son entretien préalable au licenciement, comme nous l’indiquions la semaine dernière. L’Inserm et la région Rhône-Alpes ont annoncé il y a quelques mois la suppression de financements de 140 000 euros.
« Je suis d’autant plus choquée qu’Agnès Buzyn avait annoncé dimanche dernier que le registre n’était pas menacé », a rappelé Emmanuelle Amar Au JDD
La raison d'Etat c'est des tas de raisons pour fermer les yeux sur les comportements incivils voire ignominieux d'acteurs économiques qui se croient autorisés à polluer puisque le gouvernement se montre plutôt complaisant ...De quoi désespérer un ministre de l'environnement honnête ...Vous me direz , il suffit d'en nommer un pas très regardant et le tour est joué ...Quant aux lanceurs d'alerte , ils seront de moins en moins nombreux eu égard au peu de tribune qu'on leur accorde et au sort qu'on leur réserve ...On nous amuse avec quelques ours réintroduits et pendant ce temps des centaines d'espèces animales disparaissent et des bébés naissent privés de leurs membres ...Des hasards malheureux sans doute ...