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Officiellement, ces actions sont le fait d’une commission anticorruption créée quelques heures auparavant par décret royal. Une entité dirigée par le prince héritier Mohamed ben Salman, âgé de 32 ans et surnommé MBS. Cette commission toute-puissante a le droit “de mener des enquêtes, d’ordonner des arrestations, de retirer les passeports, de geler les comptes bancaires et les actifs des individus impliqués dans des pratiques de corruption”, précise Al-Arabiya.
On aura tout dit de l’héritier du royaume saoudien notamment en Occident où on est très discret sur sa politique génocidaire au Yémen où des milliers de morts sont à comptabiliser depuis près de trois ans d’un matraquage avec les dernières armes américaines et françaises et qui procurent des milliards de dollars, ce qui explique leur silence devant l’horreur au Yémen mais connait-on l’autre face, de Mohamed Bn Salman, celle d’un apprenti bâtisseur du futur ?
L’ambition de la démesure de Mohamed Ben Salman
L’éviction de l’ancien prince héritier s’est faite d’une façon brutale « Une page, lit on sur le journal Le Monde, s’est brutalement tournée en Arabie Saoudite, mercredi 21 juin, avec la décision du roi Salman Ben Abdelaziz Al-Saoud de propulser son fils Mohammed Ben Salman au rang de prince héritier. Pour ce faire, le souverain saoudien a écarté son neveu, Mohammed Ben Nayef, qui occupait, en outre, les fonctions de ministre de l’intérieur. Mohammed Ben Salman, a été propulsé à la tête du ministère de la défense en dépit de son jeune âge. A la mort d’Abdallah, en janvier 2015, qui a permis à Salman d’accéder au trône, le roi a écarté son demi-frère Muqrin, alors prince héritier, au profit de son neveu, Mohammed Ben Nayef .La décision du roi Salman, 81 ans, est également un tournant compte tenu du jeune âge du prince héritier : 31 ans. L’un de ses premiers actes a été d’engager l’Arabie Saoudite dans une guerre civile au Yémen, transformée depuis en bourbier. Mais le prince ambitieux ne s’est pas limité aux armées, puisqu’il a rapidement pris le contrôle du secteur du pétrole, éminemment stratégique, ouvrant la voie à une privatisation partielle de la puissante compagnie Aramco. Il avait œuvré auprès d’un autre « héritier », Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, pour organiser la première visite à l’étranger du président des Etats-Unis, en mai ». (1)
Il faut savoir que le tourisme religieux entre le pèlerinage et les Omras ramène l’équivalent de 50 milliards de dollars même s’il n’a plus de pétrole. La Mecque est appelé la Las Vegas des Sables avec des dizaines d’hôtels de luxe. Pour l’histoire le roi Ibn Saoud s’était plaint à la France d’avoir mis fin à la contribution annuelle des Algériens aux « pauvres de la Mecque et de Médine. Ces argents vont d’abord dans les poches des 7000 princes . C’est de fait un pays qui vit de la charité obligatoire des autres en plus de la manne pétrolière.
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En Arabie saoudite, l’ascension du prince héritier Mohammed Ben Salman
Une affiche représentant le roi d’Arabie saoudite, Salman , entouré de son fils Mohammed Ben Salman (à droite) et du ministre de l’intérieur, le prince Mohammed Ben Nayef, à Taëf le 4 avril. Amr Nabil / AP
Editorial du « Monde ». De santé fragile, âgé de 81 ans, le roi d’Arabie saoudite, Salman, a décidé que le visage de son pays au XXIe siècle serait celui de l’un de ses fils, un jeune homme de 31 ans, Mohammed Ben Salman, volontiers impulsif, déjà doté de vastes pouvoirs et appelé à régner sur ce pays-clé du Golfe à un moment où la région traverse de graves tensions. Ce n’est pas forcément rassurant.
Dans un décret royal, mercredi 21 juin, Salman a nommé son fils, surnommé « MBS », prince héritier, en lieu et place du ministre de l’intérieur, le prince Mohammed Ben Nayef. Jusqu’alors, c’est ce dernier qui assumait la fonction de prince héritier et MBS n’était qu’en deuxième position. Mais il en va ainsi dans la maison des Saoud : le roi décide, les princes s’inclinent (de plus ou moins bonne grâce).
Ce qui est sûr, en revanche, c’est que MBS voit son pouvoir renforcé. Le voilà, tout à la fois, ministre de la défense, vice-premier ministre, chargé de la réforme de l’économie, et prince héritier. Il a la haute main sur les affaires du royaume – 31 millions d’habitants, l’un des tout premiers producteurs d’hydrocarbures du globe, allié le plus proche des Etats-Unis dans le monde arabe. Son frère, le prince Khaled Ben Salman, est l’ambassadeur saoudien à Washington.
En politique régionale, MBS est un « dur ». Il est décidé à contrer l’influence montante de l’autre puissance régionale, l’Iran. Il accuse la République islamique de « vouloir prendre la tête du monde musulman ». Il perçoit la main de « l’impérialisme perso-chiite » en Irak, en Syrie, à Bahreïn, au Yémen, au Liban. Depuis trois ans déjà, ministre de la défense, il mène au Yémen une guerre dévastatrice contre une rébellion locale, celle des houthistes, qui passe pour être soutenue par Téhéran. Sous le choc de bombardements aveugles, des millions de Yéménites sont aujourd’hui menacés de famine.
Un réformateur
L’impulsivité du jeune homme inquiète une partie du gouvernement américain. Si sa promotion a été saluée par Donald Trump, le département d’Etat, que dirige Rex Tillerson, est moins enthousiaste. A Washington, un porte-parole vient de dénoncer une initiative prise il y a quinze jours par « MBS » : la mise en quarantaine du Qatar, émirat voisin que Riyad accuse, entre autres, de sympathie pro-iraniennes. La « ligne MBS » – soutenue par la Maison Blanche et par Israël – est celle de la poursuite de l’affrontement avec l’Iran sur le théâtre régional, notamment en Syrie.
La France vend des armes en quantité et n'est pas très regardante quant à sa clientèle : raison d'Etat et parfois des tas de raisons beaucoup moins avouables et honnêtes le tapis rouge est déroulé aux pieds des riches clients venus faire le marché à Paris ...Quand aux impératifs économiques viennent se mêler des convergences psychologiques avec des soifs d'ambition similaires , la rencontre de Jupiter avec Soliman le magnifique prend des allures de conte des mille et une nuits mais hélas le rêve très illuminé de quelques uns est bien souvent un cauchemar pour le plus grand nombre .... Derrière les belles paroles compatissantes et courtoises , une réalité beaucoup plus sordide , la volonté de moderniser , encore faudrait-il bien s'entendre sur le concept , n'excuse pas tout ....YVONLABAUDRUCHE
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Le prince héritier d'Arabie Saoudite sera en visite en France la semaine prochaine pour y rencontrer, notamment, Emmanuel Macron et Édouard Philippe.
Mohamed Ben Salman a prévu d’atterirr à Marseille. Il prendra la direction d’Aix en Provence avec Emmanuel Macron pour assister à une représentation artistique, symbole de la culture et de l’ouverture aux codes occidentaux que veut installer "MBS" dans son pays. Il se rendra ensuite à Paris pour dîner avec Édouard Philippe, son homologue protocolaire, puis avec Emmanuel Macron.