Répression. Winnie l'ourson serait censuré en Chine pour sa ressemblance avec le président Xi Jinping, indique le Financial Times ce dimanche 16 juillet.
Winnie l'ourson ne serait plus le bienvenue en Chine. En tout cas, toutes les traces de ce personnage, créé par l'auteur anglais A.A. Milne en 1926, ont été supprimées des réseaux sociaux du pays, rapporte le Financial Times ce dimanche 16 juillet. Et si un internaute essayait de publier un gif ou autre animation de l'ourson, il verrait le message "contenu illégal" s'afficher sur son écran. Aucune explication officielle n'a pas encore été donnée concernant cette censure. Cependant, certains observateurs cités par le quotidien britannique affirment que cette répression est due aux comparaisons faites sur Internet entre Winnie l'ourson et…le président chinois Xi Jinping.
Le lendemain, les fonctionnaires russes se reprennent et expliquent la mésaventure de Luke Harding pour des raisons administratives. Il aurait oublié de redemander son accréditation. Le ministre russe des Affaires étrangères, Serge Lavrov, qui doit se rendre en Grande-Bretagne a tenté de calmer le jeu évoquant des infractions commises par le journaliste. «J’ai étudié personnellement le dossier de Luc Harding , il a été à plusieurs reprises sans autorisation dans des zones d’ action anti-terroriste... Nous sommes prêts à lui accorder un nouveau visa dès qu’il se sera mis en règle avec l’administration.» Un visa qui, une fois n’est pas coutume, a été accordé à nouveau dans un temps record.
Reste la véritable raison de cette expulsion. Les articles de Luc Harding et les citations puisées dans Wikileaks dénonçaient la fortune du Premier ministre et la «nature mafieuse» de la verticale du pouvoir qu’il a instituée. Le contrôle des médias étrangers et plus encore nationaux par Vladimir Poutine a franchi soudain une nouvelle étape. Comme si le pouvoir russe tirait immédiatement les leçons de ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte. Il vient d'instaurer de fait une censure de l'internet
L’idée était dans l’air depuis 2007. Des informations selon lesquelles les autorités étudiaient l’exemple chinois avaient filtré dans les médias notamment en ligne. En Russie, internet n’est pas encore un phénomène de masse. Selon l’institut de sondage Levada seulement 21% de la population est connectée, en majorité des jeunes résidant dans les grandes villes.
La décision de contrôler l'internet avait été à plusieurs reprises repoussée. Mais le rôle des réseaux sociaux dans les manifestations de la place du manège le 11 décembre et dans les révolutions qui se sont produites en Tunisie puis en Egypte a tellement inquiété les autorités russes qu'elles n'ont plus hésité. Selon la radio de Moscou, depuis la fin de la semaine dernière une «Ligue pour un internet inoffensif» constituée de «bénévoles» épluche les différents sites puis rend compte au ministère de l’Intérieur. L’association est dirigée par un conseil de surveillance constitué pas tous les grands opérateurs russes de télécommunications et est chapeautée par le ministre des Télécommunications .
Officiellement, le but de l’opération est tout à fait honorable: lutter contre la pornographie enfantine, le trafic de drogue, le terrorisme et l’extrémisme. Reste qu’il s’agit évidemment d’un prétexte. Pour preuve: la première victime de la ligue a été Alexandre Navalny qui ne donne ni dans la pédo-pornographie ni dans l’extrémisme, et la seconde victime, le DPNI, parti fascisant certes, mais qui depuis sa naissance en 2002 n’avait eu aucun problème.
Les Etats-Unis n'ont pas mis longtemps à comprendre le message. Hillary Clinton a annoncé le déblocage immédiat de 25 millions de dollars pour aider les blogueurs vivant dans les dictatures à contrer la censure. Elle a également fait savoir que le département d’Etat allait ouvrir sur dans les plus brefs délais un compte sur twitter en langue russe. Quant aux dirigeants européens appelés par Serge Lavrov au cours de sa visite à Londres les 13 et 14 janvier à concevoir «la modernisation de la Russie comme un projet européen», leur silence est assourdissant.
Nathalie Ouvaroff
Dans Le Livre de la jungle de Kipling, Mowgli est un enfant indien, qui a été élevé par des loups après avoir été perdu par ses parents, la famille Merciris, lors d'une attaque de tigre dans la jungle. Mowgli reçoit son éducation de Baloo, un vieil ours assez âgé, qui enseigne habituellement la loi de la meute aux louveteaux.
Macron , Mowgli même ressemblance physique même apparente fragilité et même contexte car le monde actuel est une véritable jungle et le jeune Mowgli a vite appris grâce à Balou les ficelles pour vivre et survivre dans cet univers de brutes ...Reste dans cette affaire une société relativement impitoyable et des règles arbitraires et plutôt inhumaines ...Winnie , l'ours russe , Balou , pas vraiment les Bisounours que l'on croit et l'enfant sauvage n'est peut-être pas aussi candide que ça ...Moi ce que j'en dis n'ira pas beaucoup plus loin que là où il me sera permis d'aller dans ce grand pays de liberté qu'est la France ...YVONLABAUDRUCHE