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Au moins un article quotidien qui en général traite de l'actualité avec humour et sans complaisance pour ceux dont les comportements et mœurs nous irritent profondément ...Blog très fourni avec les commentaires avisés de visiteurs devenus des amis au fil du temps ...Opiniâtreté hors du commun et des relais sur les réseaux : face book ,Twitter ,Marianne, ...Soyez nombreux à cliquer sur ce site ...

"Les chômeurs ne veulent pas travailler", "les pauvres sont des fraudeurs": autant d'idées reçues que certains responsables politiques continuent de relayer. Excédées, une cinquantaine d'associations luttant contre la précarité lancent une campagne, jusqu'à l'élection présidentielle, pour démonter ces préjugés. "Ne pas laisser dire n’importe quoi", c’est l’objectif affiché d'une cinquantaine d’associations de lutte contre la précarité. Excédées par les discours de certains politiques qui relaient des idées reçues sur les pauvres, elles lancent une campagne dans l'espoir de barrer la route à ces préjugés. "Dire aujourd’hui que quelqu'un est chômeur parce qu’il ne cherche pas de travail, c’est une contre-vérité évidente. Il y a 300.000 emplois vacants et 3,5 millions de chômeurs. Dire qu’un SDF est sans domicile fixe parce qu’il n’a pas d’emploi c’est faux. Un SDF sur quatre a un emploi mais n’a pas de logement adapté", s'indigne François Soulage, le président du collectif d'associations "Alerte". Il s'agit d'"affronter directement les candidats qui les relaient", a expliqué Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, lors d'une conférence de presse mercredi dans un centre d'hébergement parisien. "C'est un exercice un peu nouveau pour nous" mais "les associations en ont assez d'êtres sages. On ne peut pas subir un tel décalage entre la réalité de ce que vivent les personnes (...) et les discours politiques". Alors que l'élection présidentielle approche à grands pas, les différents candidats tiennent à montrer qu'ils se préoccupent des plus démunis: Vincent Peillon en visite dans un centre d'hébergement, François Fillon dans un local d'Emmaüs. Pourtant les propos que tiennent certains hommes politiques continuent de réveiller la colère des organisations. Dénoncer les "contre-vérités" "Mieux vaut être migrant que sans-abri français" (pour bénéficier d'aides), "les étrangers volent le travail des Français", "les allocations chômage n'incitent pas à la reprise de l'emploi", "la protection sociale coûte beaucoup trop cher et ne sert à rien": autant de phrases stigmatisantes que les associations comptent démonter. "Nous dénoncerons les contre-vérités et l'instrumentalisation de la misère humaine à des fins politiciennes", a ajouté Florent Gueguen, directeur général de la Fnars, la Fédération des acteurs de la solidarité. "Notre objectif, in fine, c'est que cette campagne présidentielle n'oublie pas les neuf millions de personnes qui vivent aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté, qui sont très largement exclues du débat politique, exclues des propositions et des priorités des principaux candidats à l'élection". "Un million de pauvres de plus en dix ans" Selon l'Insee, le taux de pauvreté, c'est-à-dire la proportion de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté monétaire (60% du niveau de vie médian) de 1.008 euros par mois, a progressé de 0,2 points à 14,3% en 2015. Avec "un million de pauvres de plus en dix ans", "50% de SDF en plus entre 2001 et 2012" et "une augmentation de 24% des expulsions locatives l'an dernier", "on est sur une pente extrêmement dangereuse", a alerté Christophe Robert. "Il faut obliger les candidats à partir de ce qu'est la réalité", a-t-il souligné. "Si on arrive à faire comprendre que le RSA (revenu minimum pour personnes sans ressources, fixé pour un allocataire à 535,17 euros) ne permet pas de vivre dignement, on peut faire comprendre et accepter l'idée d'une augmentation du RSA", a cité François Soulage en guise d'exemple. La campagne, qui débutera réellement fin janvier, se déclinera en un site démontant les idées fausses, des plateformes rassemblant les propositions des associations, et des visuels relayés sur les réseaux sociaux....Débusquons et démasquons les politiciens sans scrupules ...

"Les chômeurs ne veulent pas travailler", "les pauvres sont des fraudeurs": autant d'idées reçues que certains responsables politiques continuent de relayer. Excédées, une cinquantaine d'associations luttant contre la précarité lancent une campagne, jusqu'à l'élection présidentielle, pour démonter ces préjugés.

Ce qui me heurte le plus c'est la manipulation éhontée de l'opinion relayée bien souvent par les médias qui sous couvert de transmettre sans partialité des faits  et des avis participent à la diffusion de préjugés , de calomnies et de conclusions hâtives mensongères ...On a beau modérer et rectifier après coup , le mal est fait et la rumeur circule pour la plus grande joie des politiciens ultra libéraux et des populistes , l'une des options n'étant pas incompatible avec l'autre ...Rendre une somme astronomique à monsieur Tapie prélevée dans les caisses de l'Etat  et dénigrer ensuite les gens dans le besoin en les assimilant bien souvent à des parasites et à des fraudeurs est une infamie e on n'imagine mal à la tête du pays  des individus aussi méprisant ...J'ai conscience de ne pas faire dans la dentelle quand quotidiennement je rédige des articles en forme de réquisitoires méprisant  ces leaders portant bien le costume aux propos convenus mais d'un incroyable cynisme ...Je crois que même en forçant le trait , on ne sera jamais à la hauteur  des enfumages scandaleux qu'ils nous imposent ....Merci à tous ceux qui s'insurgent et dénoncent en s'engageant : les gens courageux ne sont pas si nombreux  dans une société ou l'individualisme triomphe ......YVONLABAUDRUCHE

"Les chômeurs ne veulent pas travailler", "les pauvres sont des fraudeurs": autant d'idées reçues que certains responsables politiques continuent de relayer. Excédées, une cinquantaine d'associations luttant contre la précarité lancent une campagne, jusqu'à l'élection présidentielle, pour démonter ces préjugés. "Ne pas laisser dire n’importe quoi", c’est l’objectif affiché d'une cinquantaine d’associations de lutte contre la précarité. Excédées par les discours de certains politiques qui relaient des idées reçues sur les pauvres, elles lancent une campagne dans l'espoir de barrer la route à ces préjugés. "Dire aujourd’hui que quelqu'un est chômeur parce qu’il ne cherche pas de travail, c’est une contre-vérité évidente. Il y a 300.000 emplois vacants et 3,5 millions de chômeurs. Dire qu’un SDF est sans domicile fixe parce qu’il n’a pas d’emploi c’est faux. Un SDF sur quatre a un emploi mais n’a pas de logement adapté", s'indigne François Soulage, le président du collectif d'associations "Alerte". Il s'agit d'"affronter directement les candidats qui les relaient", a expliqué Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, lors d'une conférence de presse mercredi dans un centre d'hébergement parisien. "C'est un exercice un peu nouveau pour nous" mais "les associations en ont assez d'êtres sages. On ne peut pas subir un tel décalage entre la réalité de ce que vivent les personnes (...) et les discours politiques". Alors que l'élection présidentielle approche à grands pas, les différents candidats tiennent à montrer qu'ils se préoccupent des plus démunis: Vincent Peillon en visite dans un centre d'hébergement, François Fillon dans un local d'Emmaüs. Pourtant les propos que tiennent certains hommes politiques continuent de réveiller la colère des organisations. Dénoncer les "contre-vérités" "Mieux vaut être migrant que sans-abri français" (pour bénéficier d'aides), "les étrangers volent le travail des Français", "les allocations chômage n'incitent pas à la reprise de l'emploi", "la protection sociale coûte beaucoup trop cher et ne sert à rien": autant de phrases stigmatisantes que les associations comptent démonter. "Nous dénoncerons les contre-vérités et l'instrumentalisation de la misère humaine à des fins politiciennes", a ajouté Florent Gueguen, directeur général de la Fnars, la Fédération des acteurs de la solidarité. "Notre objectif, in fine, c'est que cette campagne présidentielle n'oublie pas les neuf millions de personnes qui vivent aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté, qui sont très largement exclues du débat politique, exclues des propositions et des priorités des principaux candidats à l'élection". "Un million de pauvres de plus en dix ans" Selon l'Insee, le taux de pauvreté, c'est-à-dire la proportion de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté monétaire (60% du niveau de vie médian) de 1.008 euros par mois, a progressé de 0,2 points à 14,3% en 2015. Avec "un million de pauvres de plus en dix ans", "50% de SDF en plus entre 2001 et 2012" et "une augmentation de 24% des expulsions locatives l'an dernier", "on est sur une pente extrêmement dangereuse", a alerté Christophe Robert. "Il faut obliger les candidats à partir de ce qu'est la réalité", a-t-il souligné. "Si on arrive à faire comprendre que le RSA (revenu minimum pour personnes sans ressources, fixé pour un allocataire à 535,17 euros) ne permet pas de vivre dignement, on peut faire comprendre et accepter l'idée d'une augmentation du RSA", a cité François Soulage en guise d'exemple. La campagne, qui débutera réellement fin janvier, se déclinera en un site démontant les idées fausses, des plateformes rassemblant les propositions des associations, et des visuels relayés sur les réseaux sociaux....Débusquons et démasquons  les politiciens sans scrupules ...
"Les chômeurs ne veulent pas travailler", "les pauvres sont des fraudeurs": autant d'idées reçues que certains responsables politiques continuent de relayer. Excédées, une cinquantaine d'associations luttant contre la précarité lancent une campagne, jusqu'à l'élection présidentielle, pour démonter ces préjugés. "Ne pas laisser dire n’importe quoi", c’est l’objectif affiché d'une cinquantaine d’associations de lutte contre la précarité. Excédées par les discours de certains politiques qui relaient des idées reçues sur les pauvres, elles lancent une campagne dans l'espoir de barrer la route à ces préjugés. "Dire aujourd’hui que quelqu'un est chômeur parce qu’il ne cherche pas de travail, c’est une contre-vérité évidente. Il y a 300.000 emplois vacants et 3,5 millions de chômeurs. Dire qu’un SDF est sans domicile fixe parce qu’il n’a pas d’emploi c’est faux. Un SDF sur quatre a un emploi mais n’a pas de logement adapté", s'indigne François Soulage, le président du collectif d'associations "Alerte". Il s'agit d'"affronter directement les candidats qui les relaient", a expliqué Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, lors d'une conférence de presse mercredi dans un centre d'hébergement parisien. "C'est un exercice un peu nouveau pour nous" mais "les associations en ont assez d'êtres sages. On ne peut pas subir un tel décalage entre la réalité de ce que vivent les personnes (...) et les discours politiques". Alors que l'élection présidentielle approche à grands pas, les différents candidats tiennent à montrer qu'ils se préoccupent des plus démunis: Vincent Peillon en visite dans un centre d'hébergement, François Fillon dans un local d'Emmaüs. Pourtant les propos que tiennent certains hommes politiques continuent de réveiller la colère des organisations. Dénoncer les "contre-vérités" "Mieux vaut être migrant que sans-abri français" (pour bénéficier d'aides), "les étrangers volent le travail des Français", "les allocations chômage n'incitent pas à la reprise de l'emploi", "la protection sociale coûte beaucoup trop cher et ne sert à rien": autant de phrases stigmatisantes que les associations comptent démonter. "Nous dénoncerons les contre-vérités et l'instrumentalisation de la misère humaine à des fins politiciennes", a ajouté Florent Gueguen, directeur général de la Fnars, la Fédération des acteurs de la solidarité. "Notre objectif, in fine, c'est que cette campagne présidentielle n'oublie pas les neuf millions de personnes qui vivent aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté, qui sont très largement exclues du débat politique, exclues des propositions et des priorités des principaux candidats à l'élection". "Un million de pauvres de plus en dix ans" Selon l'Insee, le taux de pauvreté, c'est-à-dire la proportion de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté monétaire (60% du niveau de vie médian) de 1.008 euros par mois, a progressé de 0,2 points à 14,3% en 2015. Avec "un million de pauvres de plus en dix ans", "50% de SDF en plus entre 2001 et 2012" et "une augmentation de 24% des expulsions locatives l'an dernier", "on est sur une pente extrêmement dangereuse", a alerté Christophe Robert. "Il faut obliger les candidats à partir de ce qu'est la réalité", a-t-il souligné. "Si on arrive à faire comprendre que le RSA (revenu minimum pour personnes sans ressources, fixé pour un allocataire à 535,17 euros) ne permet pas de vivre dignement, on peut faire comprendre et accepter l'idée d'une augmentation du RSA", a cité François Soulage en guise d'exemple. La campagne, qui débutera réellement fin janvier, se déclinera en un site démontant les idées fausses, des plateformes rassemblant les propositions des associations, et des visuels relayés sur les réseaux sociaux....Débusquons et démasquons  les politiciens sans scrupules ...
"Les chômeurs ne veulent pas travailler", "les pauvres sont des fraudeurs": autant d'idées reçues que certains responsables politiques continuent de relayer. Excédées, une cinquantaine d'associations luttant contre la précarité lancent une campagne, jusqu'à l'élection présidentielle, pour démonter ces préjugés. "Ne pas laisser dire n’importe quoi", c’est l’objectif affiché d'une cinquantaine d’associations de lutte contre la précarité. Excédées par les discours de certains politiques qui relaient des idées reçues sur les pauvres, elles lancent une campagne dans l'espoir de barrer la route à ces préjugés. "Dire aujourd’hui que quelqu'un est chômeur parce qu’il ne cherche pas de travail, c’est une contre-vérité évidente. Il y a 300.000 emplois vacants et 3,5 millions de chômeurs. Dire qu’un SDF est sans domicile fixe parce qu’il n’a pas d’emploi c’est faux. Un SDF sur quatre a un emploi mais n’a pas de logement adapté", s'indigne François Soulage, le président du collectif d'associations "Alerte". Il s'agit d'"affronter directement les candidats qui les relaient", a expliqué Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, lors d'une conférence de presse mercredi dans un centre d'hébergement parisien. "C'est un exercice un peu nouveau pour nous" mais "les associations en ont assez d'êtres sages. On ne peut pas subir un tel décalage entre la réalité de ce que vivent les personnes (...) et les discours politiques". Alors que l'élection présidentielle approche à grands pas, les différents candidats tiennent à montrer qu'ils se préoccupent des plus démunis: Vincent Peillon en visite dans un centre d'hébergement, François Fillon dans un local d'Emmaüs. Pourtant les propos que tiennent certains hommes politiques continuent de réveiller la colère des organisations. Dénoncer les "contre-vérités" "Mieux vaut être migrant que sans-abri français" (pour bénéficier d'aides), "les étrangers volent le travail des Français", "les allocations chômage n'incitent pas à la reprise de l'emploi", "la protection sociale coûte beaucoup trop cher et ne sert à rien": autant de phrases stigmatisantes que les associations comptent démonter. "Nous dénoncerons les contre-vérités et l'instrumentalisation de la misère humaine à des fins politiciennes", a ajouté Florent Gueguen, directeur général de la Fnars, la Fédération des acteurs de la solidarité. "Notre objectif, in fine, c'est que cette campagne présidentielle n'oublie pas les neuf millions de personnes qui vivent aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté, qui sont très largement exclues du débat politique, exclues des propositions et des priorités des principaux candidats à l'élection". "Un million de pauvres de plus en dix ans" Selon l'Insee, le taux de pauvreté, c'est-à-dire la proportion de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté monétaire (60% du niveau de vie médian) de 1.008 euros par mois, a progressé de 0,2 points à 14,3% en 2015. Avec "un million de pauvres de plus en dix ans", "50% de SDF en plus entre 2001 et 2012" et "une augmentation de 24% des expulsions locatives l'an dernier", "on est sur une pente extrêmement dangereuse", a alerté Christophe Robert. "Il faut obliger les candidats à partir de ce qu'est la réalité", a-t-il souligné. "Si on arrive à faire comprendre que le RSA (revenu minimum pour personnes sans ressources, fixé pour un allocataire à 535,17 euros) ne permet pas de vivre dignement, on peut faire comprendre et accepter l'idée d'une augmentation du RSA", a cité François Soulage en guise d'exemple. La campagne, qui débutera réellement fin janvier, se déclinera en un site démontant les idées fausses, des plateformes rassemblant les propositions des associations, et des visuels relayés sur les réseaux sociaux....Débusquons et démasquons  les politiciens sans scrupules ...
"Les chômeurs ne veulent pas travailler", "les pauvres sont des fraudeurs": autant d'idées reçues que certains responsables politiques continuent de relayer. Excédées, une cinquantaine d'associations luttant contre la précarité lancent une campagne, jusqu'à l'élection présidentielle, pour démonter ces préjugés. "Ne pas laisser dire n’importe quoi", c’est l’objectif affiché d'une cinquantaine d’associations de lutte contre la précarité. Excédées par les discours de certains politiques qui relaient des idées reçues sur les pauvres, elles lancent une campagne dans l'espoir de barrer la route à ces préjugés. "Dire aujourd’hui que quelqu'un est chômeur parce qu’il ne cherche pas de travail, c’est une contre-vérité évidente. Il y a 300.000 emplois vacants et 3,5 millions de chômeurs. Dire qu’un SDF est sans domicile fixe parce qu’il n’a pas d’emploi c’est faux. Un SDF sur quatre a un emploi mais n’a pas de logement adapté", s'indigne François Soulage, le président du collectif d'associations "Alerte". Il s'agit d'"affronter directement les candidats qui les relaient", a expliqué Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, lors d'une conférence de presse mercredi dans un centre d'hébergement parisien. "C'est un exercice un peu nouveau pour nous" mais "les associations en ont assez d'êtres sages. On ne peut pas subir un tel décalage entre la réalité de ce que vivent les personnes (...) et les discours politiques". Alors que l'élection présidentielle approche à grands pas, les différents candidats tiennent à montrer qu'ils se préoccupent des plus démunis: Vincent Peillon en visite dans un centre d'hébergement, François Fillon dans un local d'Emmaüs. Pourtant les propos que tiennent certains hommes politiques continuent de réveiller la colère des organisations. Dénoncer les "contre-vérités" "Mieux vaut être migrant que sans-abri français" (pour bénéficier d'aides), "les étrangers volent le travail des Français", "les allocations chômage n'incitent pas à la reprise de l'emploi", "la protection sociale coûte beaucoup trop cher et ne sert à rien": autant de phrases stigmatisantes que les associations comptent démonter. "Nous dénoncerons les contre-vérités et l'instrumentalisation de la misère humaine à des fins politiciennes", a ajouté Florent Gueguen, directeur général de la Fnars, la Fédération des acteurs de la solidarité. "Notre objectif, in fine, c'est que cette campagne présidentielle n'oublie pas les neuf millions de personnes qui vivent aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté, qui sont très largement exclues du débat politique, exclues des propositions et des priorités des principaux candidats à l'élection". "Un million de pauvres de plus en dix ans" Selon l'Insee, le taux de pauvreté, c'est-à-dire la proportion de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté monétaire (60% du niveau de vie médian) de 1.008 euros par mois, a progressé de 0,2 points à 14,3% en 2015. Avec "un million de pauvres de plus en dix ans", "50% de SDF en plus entre 2001 et 2012" et "une augmentation de 24% des expulsions locatives l'an dernier", "on est sur une pente extrêmement dangereuse", a alerté Christophe Robert. "Il faut obliger les candidats à partir de ce qu'est la réalité", a-t-il souligné. "Si on arrive à faire comprendre que le RSA (revenu minimum pour personnes sans ressources, fixé pour un allocataire à 535,17 euros) ne permet pas de vivre dignement, on peut faire comprendre et accepter l'idée d'une augmentation du RSA", a cité François Soulage en guise d'exemple. La campagne, qui débutera réellement fin janvier, se déclinera en un site démontant les idées fausses, des plateformes rassemblant les propositions des associations, et des visuels relayés sur les réseaux sociaux....Débusquons et démasquons  les politiciens sans scrupules ...
"Les chômeurs ne veulent pas travailler", "les pauvres sont des fraudeurs": autant d'idées reçues que certains responsables politiques continuent de relayer. Excédées, une cinquantaine d'associations luttant contre la précarité lancent une campagne, jusqu'à l'élection présidentielle, pour démonter ces préjugés. "Ne pas laisser dire n’importe quoi", c’est l’objectif affiché d'une cinquantaine d’associations de lutte contre la précarité. Excédées par les discours de certains politiques qui relaient des idées reçues sur les pauvres, elles lancent une campagne dans l'espoir de barrer la route à ces préjugés. "Dire aujourd’hui que quelqu'un est chômeur parce qu’il ne cherche pas de travail, c’est une contre-vérité évidente. Il y a 300.000 emplois vacants et 3,5 millions de chômeurs. Dire qu’un SDF est sans domicile fixe parce qu’il n’a pas d’emploi c’est faux. Un SDF sur quatre a un emploi mais n’a pas de logement adapté", s'indigne François Soulage, le président du collectif d'associations "Alerte". Il s'agit d'"affronter directement les candidats qui les relaient", a expliqué Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, lors d'une conférence de presse mercredi dans un centre d'hébergement parisien. "C'est un exercice un peu nouveau pour nous" mais "les associations en ont assez d'êtres sages. On ne peut pas subir un tel décalage entre la réalité de ce que vivent les personnes (...) et les discours politiques". Alors que l'élection présidentielle approche à grands pas, les différents candidats tiennent à montrer qu'ils se préoccupent des plus démunis: Vincent Peillon en visite dans un centre d'hébergement, François Fillon dans un local d'Emmaüs. Pourtant les propos que tiennent certains hommes politiques continuent de réveiller la colère des organisations. Dénoncer les "contre-vérités" "Mieux vaut être migrant que sans-abri français" (pour bénéficier d'aides), "les étrangers volent le travail des Français", "les allocations chômage n'incitent pas à la reprise de l'emploi", "la protection sociale coûte beaucoup trop cher et ne sert à rien": autant de phrases stigmatisantes que les associations comptent démonter. "Nous dénoncerons les contre-vérités et l'instrumentalisation de la misère humaine à des fins politiciennes", a ajouté Florent Gueguen, directeur général de la Fnars, la Fédération des acteurs de la solidarité. "Notre objectif, in fine, c'est que cette campagne présidentielle n'oublie pas les neuf millions de personnes qui vivent aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté, qui sont très largement exclues du débat politique, exclues des propositions et des priorités des principaux candidats à l'élection". "Un million de pauvres de plus en dix ans" Selon l'Insee, le taux de pauvreté, c'est-à-dire la proportion de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté monétaire (60% du niveau de vie médian) de 1.008 euros par mois, a progressé de 0,2 points à 14,3% en 2015. Avec "un million de pauvres de plus en dix ans", "50% de SDF en plus entre 2001 et 2012" et "une augmentation de 24% des expulsions locatives l'an dernier", "on est sur une pente extrêmement dangereuse", a alerté Christophe Robert. "Il faut obliger les candidats à partir de ce qu'est la réalité", a-t-il souligné. "Si on arrive à faire comprendre que le RSA (revenu minimum pour personnes sans ressources, fixé pour un allocataire à 535,17 euros) ne permet pas de vivre dignement, on peut faire comprendre et accepter l'idée d'une augmentation du RSA", a cité François Soulage en guise d'exemple. La campagne, qui débutera réellement fin janvier, se déclinera en un site démontant les idées fausses, des plateformes rassemblant les propositions des associations, et des visuels relayés sur les réseaux sociaux....Débusquons et démasquons  les politiciens sans scrupules ...
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J
Les associations ont du travail si elles veulent remettre les choses à leur place et je pense que c'est un peu tard.<br /> Je n'ai trouvé qu'un journal pour essayer, avec beaucoup de mal, de dénoncer les fausses informations c'est LIBERATION avec sa rubrique INTOX. La plupart des journaux ont fait de cet intox leurs jeux favoris pour enfumer la population et ça marche parce que la population est demandeuse, ça va dans son sens. Il suffit d'aller sur les réseaux sociaux ou les tribunes ouvertes aux lecteurs pour constater à quel point ça fonctionne très bien, ça va des insultes, incivilités, mensonges, reprises multiples. Nous avons pu voir à quelle vitesse on peut détruire un homme dès son élection et avant sa prise de pouvoir tout simplement parce qu'il était trouvé illégitime par ses coéquipiers de primaire et par une droite qui n'accepte pas la défaite. Il y a toujours et il y aura toujours une certaine population pour croire qu'elle détient la vérité et que celle des autres est mauvaise.<br /> Je leur souhaite bien du courage.
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