Troisième Gouvernement Fillon (14 novembre 2010 - 10 mai 2012) :
François Fillon : Premier ministre
Alain Juppé : Ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes
Gérard Longuet : Ministre de la défense et des anciens combattants
Nathalie Kosciusko-Morizet : Ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement
Michel Mercier : Garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés
Claude Guéant : Ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration
Quand je remonte dans le passé et que j'étudie ça de près , si le premier ministre de l'époque en l'occurrence Fillon, l'homme d'une grande piété, ne voyait rien , moi je vois rouge et les juges aussi ...Procès , appel, pourvoi en cassation , ces gens là éreintent la justice , lui font dépenser des fortunes en procédures et discréditent la politique ....Nous en sommes à la troisième étape : quant aux intouchables au sommet de l'Etat à l'époque , ils se portent bien et ont toujours de nombreux fans; c'est à désespérer de l'espèce humaine que l'on peut enfumer et manipuler à souhait surtout quand on peut disposer de précieux soutiens médiatiques et autres que je vous laisse deviner ....
Ce lundi, le cour d'appel de Paris jugeait Claude Guéant dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur. Il écope finalement de deux ans d'emprisonnement - un an ferme, et un an assorti d'un sursis mis à l'épreuve -, mais aussi d'une amende de 75.000 euros et d'une interdiction d'exercer toute fonction publique pendant cinq ans, peines déjà prononcées par le tribunal correctionnel.
L'affaire porte sur des primes en espèce que se versaient chaque mois des membres du cabinet de Nicolas Sarkozy à l'Intérieur et qui étaient prélevées sur une enveloppe destinée aux frais d'enquête et de surveillance (FES) des policiers. Le montant global visé par la procédure judiciaire s'élève à 210.000 euros.
L'ancien bras droit de Nicolas Sarkozy ne devrait toutefois pas faire de prison, les peines inférieures à deux ans de prison étant le plus souvent aménageables. Dans le même temps, les autres prévenus ont eu aussi écopé de peines plus lourdes concernant la prison ou le régime de sursis, mais d'amendes équivalents à celles déjà prononcées en première instance.
Les trois ex-collaborateurs de Claude Guéant lorsqu'il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, lui-même ministre de l'Intérieur à l'époque, ont été condamnés en appel, pour Michel Camux et Daniel Canepa, à un an de prison assorti d'un sursis mis à l'épreuve, et pour Gérard Moisselin, à six mois d'emprisonnement, assortis d'un sursis mis à l'épreuve. Les trois prévenus ont aussi vu leurs amendes confirmées en appel.
Georges Tron : Secrétaire d'État chargé de la fonction publique, auprès du ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique